Un Mystère Adèle Sharp 9 Condamné à Traquer by Blake Pierce

Auteur:Blake Pierce [Pierce, Blake]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: UNKNOWN
Publié: 2021-08-22T22:00:00+00:00

CHAPITRE DIX-NEUF

Adèle fut réveillée par l'odeur du café qui embaumait l'appartement pittoresque, suivie d'un poids soudain lorsqu'un petit félin aux yeux d'or enjamba sa tête et descendit jusqu'à ses pieds.

Adèle grimaça, se tourna lentement et regarda autour d'elle, émergea de sous la couverture du lit chipée à John la nuit dernière. Le chat avait apparemment réussi à se faufiler par la fenêtre ouverte en longeant l'étroit rebord. Il se frotta contre sa joue, Adèle, fatiguée, se leva, se massa la nuque et rejeta la tête en arrière afin d'expirer en direction du plafond.

Le chat atteignit la porte et commença à faire des allers-retours sous la poignée en laiton, en miaulant par-dessus son épaule en direction d'Adèle. Adèle soupira et résista à l'envie de faire les gros yeux, se leva du lit, envoya valser ses couvertures au sol et s'approcha du félin avec des gestes brusques.

- Tu veux sortir ? marmonna-t-elle.

Le chat continuait à lui tourner autour en miaulant encore plus fort.

Adèle tourna la poignée et pénétra dans le couloir, précédée par le chat qui détala devant elle. Adèle le suivit, frotta ses yeux pleins de sommeil juste à temps pour apercevoir le chat bondir sur le comptoir de la cuisine à côté de l'Agent Leoni, en train de préparer du café et, à première vue, se préparer un bol de flocons d'avoine. Leoni était déjà habillé de pied en cap.

- Quelle heure est-il ? demanda Adèle.

Leoni se retourna, sourcils levés. "Oh, super, tu es réveillée." Il affichait un sourire Ultra Brite, caressa doucement les oreilles de son animal de compagnie et grattouilla le chat sous le menton avant de le chasser du comptoir.

Adèle jeta un œil à la vieille pendule au mur et plissa les yeux. "Déjà sept heures ?" dit-elle, soudainement agacée et murmura, sur la défensive "En temps normal, je fais mon jogging avant sept heures."

Leoni acquiesça en l'écoutant à demi tout en attaquant son bol d'avoine, toujours debout.

Adèle éprouvait un instinct de compétition étrange en présence de Leoni. Il lui fallut un moment pour comprendre pourquoi : de tous ceux qu'elle connaissait, c'était toujours elle la plus active le matin. Elle courait habituellement une heure ou deux avant d'avaler un bol de céréales et se rendre au travail.

Elle tiqua en voyant Leoni entièrement habillé, se servir des flocons d'avoine, et jeta au même moment un coup d'œil vers le canapé. La grande carcasse de John était toujours sous les couvertures, un petit ronflement s'élevait de l'amoncellement de couettes et oreillers.

Adèle sourit, se sentant un peu mieux maintenant. "Des nouvelles de la colocataire ?" demanda-t-elle.

Leoni engloutit une cuillerée de flocons d'avoine, se tourna vers elle et hocha rapidement la tête. "Elle est apparemment sortie de l'hôpital." Il tapota son téléphone posé sur le comptoir à côté de la cafetière. "Elle est chez ses parents, pas loin d'ici," ajouta-t-il.

Adèle acquiesça. "Prochaine étape ?

- On dirait bien.

- Tu as rendez-vous ?

Leoni haussa les épaules. "Ils attendent jusqu'à ce qu'on puisse leur parler. C'est quand tu veux, pour tout te dire. J'attends juste la belle au bois dormant là-bas, dit-il en désignant John de la tête.

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